[Fics] Nouveau : Le bonheur n'arrive qu'une fois

Son premier combat

« Koopektor ! Retourne t'entraîner ! Tu n'es pas encore parfait ! »

La famille de Koopektor est une famille de grands chevaliers, et c'est ainsi depuis des générations. Son père, Kooparry, et sa mère, Koopalice, le poussent à s'entraîner sans relâche jusqu'à ce qu'il atteigne la perfection.

« J'en ai marre ! Je ne veux plus m'entraîner ! Je veux jouer avec mes amis et pas devenir Koopa d'élite ! »

Le problème est que Koopektor n'a que sept ans. À cet âge là, un Koopa normal jouerait à la balle dehors avec ses camarades, et ne s'entraînerait en aucun cas à devenir un bon chevalier.

« Si, il le faut. Depuis des générations, nous sommes des chevaliers reconnus mondialement. Tu n'as pas envie de salir la réputation de la famille, n'est-ce pas ? »

Mais Kooparry ne veut rien entendre. Pour lui, un bon chevalier doit s'entraîner dès le plus jeune âge. Ce qui n'est pas l'avis de son fils.

« Écoute, Koopektor, intervint sa mère, tu as les capacités nécessaires pour être quelqu'un de fort. Et pour prouver notre confiance en toi, nous avons justement contacté un bon Koopatrouille pour qu'il te défie en duel. Il se déroulera dans deux jours sur le Pic Wuhu. »

Et c'est ainsi que le jeune chevalier dû s'entraîner sans relâche. Le pauvre, à sept ans seulement, il doit s'entraîner comme un Koopa de quinze ans, voire plus. Il essaya de convaincre ses parents de ne pas le faire combattre, en vain. Son père et sa mère veulent le pousser à l'extrême dès le plus jeune âge.
Il arriva maintenant le jour fatidique du combat, après une heure en avion, Koopektor (qui n'arrivait pas à tenir l'équilibre à cause de son armure plus lourde que lui) s'avança vers le lieu de rendez-vous, le sommet du pic.

Koopektor avait peur ; c'était son premier combat et il n'était pas prêt ! Il aurait bien déclaré forfait avant le combat, mais il ne voulait pas décevoir ses parents car ils croyaient en lui ! Il s'avançait près de son adversaire qui n'était en rien rassurant. Ce Koopatrouille avait un regard obscur, le jeune garçon n'arrivait pas à déceler ne serait-ce qu'une infime part de gentillesse chez lui.
Le combat engagé, Koopektor se contentait de fuir tellement il était apeuré. Il avait lâché son épée car il n'arrivait pas à la soulever ; il avait juste gardé son bouclier afin de se défendre.
Il ne se passait absolument rien à part une course-poursuite. Grâce à son entraînement, Koopektor avait une bonne distance de son adversaire et gardait espoir.
Cependant, un caillou le fit trébucher, Koopektor se retrouva face à son ennemi, avec son unique bouclier et rien pour attaquer. Le Koopatrouille s'acharnait avec son épée, le bouclier du jeune Koopa allait bientôt céder. Alors, il décida de se lancer en arrière. Il fut assez rapide pour que le Koopatrouille ne l'atteigne pas, mais le garçon avait pas oublié la présence de la falaise ! Et il dégringola cette pente jusqu'au pied du pic Wuhu.
Il avait perdu son bouclier et son armure était grandement endommagée. Ses parents ne cessaient de crier son nom afin de l'encourager, mais en vain. Leur fils avait perdu connaissance ; il gisait au bord d'une rivière tandis que son adversaire le regardait avec mépris.
L'arbitre dit qu'il vallu mieux en rester là et que le Koopatrouille était le vainqueur.

« Il n'en est pas question. Un vrai chevalier se doit de mourir pendant le combat. »

Là, le serviteur cruel de Bowser descendit du pic à une vitesse fulgurante, tandis que Kooparry le pursuivit sans réfléchir afin de l'empêcher de lui porter le coup fatal. Mais rien à faire, le Koopa en armure était beaucoup plus rapide sur la pente du pic, et, lui au moins, arrivait à tenir l'équilibre en descendant. Et au bord du relief, alors que Kooparry s'était écrasé sur le sol, Koopatrouille, doté une soif de sang immense, dégaina son épée mortelle, la dirigea vers la gorge du Koopa de sept ans avant de la lui transpercer.
Mais le sang de ce jeune garçon ne lui suffisait pas, il en voulait plus, toujours plus ! Il se tourna en direction du père, pointa son épée ensanglantée vers lui, et porta le même geste qu'avec son fils.

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!! »

Koopalice était sous le choc, elle n'avait pas encore réalisé ce qu'il s'était produit. Elle regarda le pied du pic, et, en voyant le cadavre de son tendre et cher mari ainsi que celui de son unique enfant, son trésor adoré. Elle sanglotait, sanglotait encore et encore. Et, entre deux larmes, elle murmura :

« Pourquoi ?... Pourquoi il a... il a fallu que nous le... poussions ainsi ? Lui qui... qui avait le temps de grandir et de progresser à son ryhtme... »

Et, après avoir regardé une dernière fois ses deux bien-aimés, elle se leva, face à la falaise, et suivit le même chemin que celui qu'ont parcouru Koopektor et Kooparry.

« Ne vous inquiétez pas, fredonna-t-elle, je... vous rejoins très vite... »

Chapitre 3 : La porte
Après une soirée assez bizarre sur Subconia, il ne restait presque plus personne sur le tchat de Vanilla Dome ; tout le monde s'était couché tôt.
« Tu trouves pas que c'est un peu mort ici ? s'exclama Midnight
— Ouais j'avoue. Si ça continue comme ça, VD va mourrir.
— Ouais je suis d'accord.
— Bon, moi je vais me coucher
— Ok. Bye poké ! »

Pokéracail, après avoir éteint son pc, enfila son pyjama, se coucha dans son lit et ne mit que très peu de temps à s'endormir...

Il est debout, seul, dans un pièce blanche et entièrement vide. Il ne savait pas ce qu'était cette pièce ; il ne l'avait jamais vue auparavant. Elle semblait être infinie ; il pouvait aller aussi loin que possible, il ne toucha pas de mur. Il commençait à paniquer ; il commença à courir le plus vite possible mais perdit l'équilibre et s'écrasa sur le sol.
Soudain, il vit une porte en bois debout qui faisait tout juste sa taille. En se relevant, il vit que le mot "accueil" était gravé en son centre. Il l'examina profondément et remarqua que de l'autre côté, il n'y avait rien ; juste l'autre partie de la pièce sans fin.
N'ayant rien d'autre à faire, il décida après hésitations de l'ouvrir. Et là, il vit une lumière aveuglante l'envahir. Cette lumière semblait l'aspirer dans un autre endroit. Il voulait fuir, mais il n'y parvint pas ; ses jambes ne répondaient plus.

Pokéracail29 se réveilla dans un endroit sombre et brumeux. Il voyait encore flou et ne parvenait donc pas à distinguer les silhouettes qui le regardaient.
Mais peu à peu, il commençait à se sentir mieux ; il arrivait à reconnaître les visages. Il lui fallut peu de temps avant de se rendre compte que ces personnes (qui étaient huit sans le compter) étaient des membres de Vanilla Dome ! Il y avait Prower, bill2000, Victini, Supermario58, Paralary, piko43, Oga et Maxval58
« Hey ! Qu'est-ce que vous foutez là ? questionna poké.
— Bah, ça se voit, non ? répondit Oga, On est dans la même situation que toi : on a vu une porte dans une pièce totalement vide, on l'a ouverte et on s'est retrouvé dans ce cimetière brumeux.
— Ouais et perso, il me fait flipper, dit Victini.
— Ok, ben alors il faut chercher une sortie au lieu de rester planté là ! s'exclama poké.
— On aimerait bien, dit Supermario58, mais on est prisonniers de ce rêve. Le seul moyen de s'en sortir c'est d'attendre qu'on se réveille naturellement, enfin, je crois. En fait j'ai pas cherché.
— Pfff. Même en vrai, t'es débile, sale admin de m... »

Quand soudain, un bruit strident attaqua les tympans des neuf personnes présentes, ce bruit était tellement insupportable que tous tombèrent à leur tour, en se bouchant et oreilles et ne pouvant rien faire d'autre.

« Bonjour à tous, Vanilla Domiens, bienvenue dans l'accueil. Alors, prêts à me servir de repas ? »

Chapitre 4 : Prisonniés
« Euh... lol ? dit poké. Tu dis qu'on va être ton goûter, putain, j'aurai jamais cru mais en fait t'es pire que Cobra ! Allez, viens prendre me ma drogue que je partage avec tintin.
— Poké ! engueula Prower, on n'est pas sur le tchat alors ta gueule et arrête avec ta drogue : sois sage !
— Pfff. On dirait le modo. Pitoyable...
— Cessez de faire les idiots ! grogna le méchant, vous êtes là uniquement pour calmer ma faim et surtout pas pour rire !
— Ouais mais on s'en fout du pourquoi on est là, répondit Piko43, on veut sortir d'ici !
— Je vous comprends, mais je hic, c'est que vous ne pouvez pas sortir d'ici, vous n'êtes là que pour que je devienne puissant : la mort est votre seule issue !
— Qui veut du pop-corn ? » demanda bill2000 qui riait du spectacle sans rien comprendre.

Le pop-corn était le goutte qui avait fait déborder le vase : l'esprit démoniaque en eût assez de ces enfantillages dignes de gosses de sept ans. Pour la peine décida d'abattre sa foudre sur un de ces neuf immatures afin qu'ils se tiennent tranquilles.
Le sort s'est jeté sur Victini, qui, depuis le début, ne faisait que regarder sagement la scène. Le pauvre ne pouvait rien faire pour échapper à la mort, il était fini. La foudre d'une puissance incalculable s'était abattue sur lui sans qu'il ne le voie venir. Après l'impacte, son corps carbonisé gisait sur le sol.
La créature de l'ombre qui n'était auparavant qu'une voix se montra enfin aux yeux des huit restants.

« Hey mais je te reconnais, dis Supermario58, tu es le portrait craché de l'avatar de La Poupée qui s'est inscrit sur Vanilla Dome !
— Je sais, répondit-il d'une voix cinistre, et justement, La Poupée, c'est moi !
— Pffff. Et dire que j'allais proposer un partenariat entre les deux site, décevant !
— Mais, hésita un instant Maxval58, que veux-tu de nous exactement ?
— Ce que je veux ? répondit La Poupée, je vais vous montrer, moi, ce que je veux. »

Il s'approcha du cadavre de Victini, murmura une incantation dont la langue était inconnue et fit sortir du corps du défunt un fantôme : son âme !

« Comme vous pouvez le constater, poursuivit-il, je me nourrit de l'âme de ce feu jeune homme qui est restée prisonnière du cadavre grâce à ma foudre. Ainsi, je pourrai gagner en puissance ! Niark niark niark ! »

Et là, son corps commença à grandir et une aura maléfique apparut autour de lui. Tous les membres du site commençaient à sérieusement à paniquer : leurs jambes tremblaient, certains même pleuraient, criaient ! Ils étaient désespérés ; pour eux, leur vie avait déjà cessé.

« Mais, voyez-vous, je n'aime pas achever mes victimes brièvement, je préfère les faire courir, les faire souffrir, je veux voir leurs larmes, le sang qui coulent des blessures. Les âmes sont plus juteuses et la puissance accumulée n'est que plus grande ! Mais trêve de bavardage, passons à ma partie préférée : la course-poursuite.
Gaarb', fidèle serviteur, tue-moi ces mômes ! Mais attention, je veux une mort lente et douloureuse. Niark. »

Chapitre 5 : La métamorphose
« Gaarb', fit Supermario58, qu'est-ce que tu fous là ? Tu devrais plutôt rédiger tes questions pour le Vanilla Tournament !
— Le Vanilla Tournament ne verra jamais le jour !
— Et pourquoi ça ? répondit l'administrateur interpelé
— Parce que, dit-il lentement afin de faire durer le suspens, mon clavier, il est cassé !!! »

La Poupée ordonna à son serviteur de se dépêcher ; il avait déjà assez traîné. Alors, Gaarb' se concentra et vit sa taille doubler, tripler ! Puis, ses bras et ses jambes grossirent, des écailles puissantes apparurent ainsi que des griffes acérées. Tandis que les huit membres fuyaient, ses yeux devinrent des yeux de félin, sa bouche celle d'un tyrannosaure et ses oreilles étaient celles de chauve-souris ; c'était un véritable monstre assoiffé de sang, qui plus est, il pouvait se métamorphoser à sa guise. Et, sous les yeux de son maître, il se lança à la poursuite des condamnés.

Son coup de griffe mortel était à la portée de Piko43, mais il préféra le faire souffrir un peu ; en un rebond il fit trembler le sol sur lequel Piko courrait : il s'enfonçait considérablement. La seule issue était l'escalade.
Gaarb' se posa mais Piko43 ne le remarqua pas à cause de l'épais brouillard qui entourait le cimetière ; il continuait de courir aveuglément. Quand il remarqua qu'il fallait escalader, il préférait faire demi-tour. Mais c'était sans savoir qu'un monstre sans pitié l'attendait derrière. Lorsque le jeune homme sans défense se cogna contre la jambe droite du prédateur, c'était trop tard : sa gueule l'avaient déjà avalé en prenant soin d'utiliser ses dents longues comme un index pour lui ôter la tête du reste du corps. Il ne lui restait plus qu'à se dissoudre dans l'acide citrique.
À ce moment-là, La Poupée se dressait sur la tête de son sous-fifre, on le vit aspirer l'âme du défunt ; son aura maléfique grandissait encore.

Le brouillard devenant de plus en plus épais au fur et à mesure de la course, la troupe s'était peu à peu dispersée. Ils avaient déjà tous plusieurs blessures provoquées par les tombes qui ne cessaient d'apparaître sans qu'ils ne les voient venir.
Maxval58 qui s'en était pris énormément avait tous ses membres ensanglantés ; pour fuir, il ne pouvait faire que ramper. Soudain, il ne sentit plus toucher le sol ; il s'envolait ! Mais, étrangement, il n'avait besoin de rien faire pour s'élever dans le ciel.
Il continuait à perdre du sang et voyait flou, et c'est en rassemblant ses dernières forces pour regarder au-dessus de lui qu'il vit La Poupée accompagnée de son monstre qui avait fait apparaître des ailes d'aigle. Gaarb' fixa sa future victime, sourit, et la lâcha. Après avoir admiré sa chute, le maître aspira l'âme de la victime dont la tête s'était brisée sur une tombe.

Il y avait un autre blessé des tombes qui était affaibli : Oga. Celui-ci savait quand même tenir debout et se déplacer à une vitesse raisonnable.
« Cette victime ne va pas me satisfaire, se dit Gaarb', il vaut mieux en finir au plus vite. »
Le montre, en un claquement de doigt, créa un gouffre dont le fond ne pouvait se voir tellement il était profond. Et le jeune garçon, fuyant le monstre qui l'avait déjà emporté d'avance et en se vidant tout doucement de son sang, trébucha sur un rocher et fonça droit vers les profondeurs de la Terre.
Sentant la mort arriver, il cria, et le bruit était tel que tous les membres encore en vie l'entendirent, qu'ils soient proches ou éloignés. Ils s'arrêtèrent tous net, leurs jambes tremblaient, ils avaient beau vouloir fuir il ne pouvait plus ; la peur les avait paralysés.

La Poupée, toujours aussi affamée, en profita pour lancer un sort et les téléporter au même endroit : entre Gaarb' et le gouffre.