Voici une fic à moi que j'ai commencé à écrire il y a très très longtemps. Je ne l'ai jamais vraiment finie, mais pour moi l'histoire était très clair dans ma tête, il suffisait de la poser sur papier. J'ai donc décidé de la poster ici pour ce que vous en pensez. Chaque partie de l'histoire est précédée d'une petite musique que j'ai sélectionnée. Elle est censée être en accord avec le texte, donc vous pouvez la lancer pendant que vous lisez. Bonne lecture (et écoute ?)
Mario's Paradise - Prologue
♪ Prologue 01 ~ A Legendary Tale
Il était une fois, un royaume, semblable à un paradis. Celui-ci n’était référencé sur aucune carte, il volait dans les cieux et la vie y était tellement agréable qu’aucun habitant ne le quittait jamais. Ainsi, pour que personne n’y entre, il ne se posait jamais sur le sol. Cependant, un jour, sans que personne ne sache pourquoi, ce paradis volant disparut sans laisser aucune trace… Aujourd’hui encore, les gens le cherchant sont nombreux. Certains voudraient le rejoindre pour vivre une vie plus heureuse, et d’autres pour s’emparer d’un pouvoir secret et éternel qu’il renfermerait, une puissance inconnue et jamais égalée… Cependant, tout ceci sombra dans le domaine de la légende, avec le temps, et rares sont les personnes qui pensent encore aujourd’hui qu'il existe…
♪ Prologue 02 ~ We’re going home
« Mario, à quelle heure est-ce qu’on arrivera finalement chez nous ? »
Cette fameuse dernière aventure, assez éprouvante pour nos deux plombiers, venait de toucher à sa fin, et ils rentraient ensemble au Royaume Champignon, où la Princesse Peach devait les attendre tous les deux.
« — Luigi, ton impatience devient assez agaçante, tu ne pourrais pas te calmer et admirer le paysage qui défile par la fenêtre ? Le soleil se couche, ce paysage est merveilleux.
— Parle pour toi. Un paysage qui défile, toujours le même, orangé à cause de ce soleil couchant, ce n’est franchement pas ce qu’il y a de plus poétique, surtout que nous en avons vu tellement à travers les mondes, des soleils se coucher, que ça n’a plus aucune magie pour moi… Ce n’est rien d’autre qu’une scène parmi tant d’autres.
— Tu me parais bien pessimiste ce soir… Il t’es arrivé quelque chose ?
— Non Mario… Absolument rien… »
Il est vrai que pour un être normal, aimant la nature et voyager, ce paysage semblait rêvé. Un peintre aurait pu aisément se placer à l’une des fenêtres de son wagon, admirant la scène, pour la reproduire chez lui, plus tard. Pourtant, quelque chose semblait traîner dans la tête du plombier vert. En réalité, il se sentait très mal. La raison était que leur dernière aventure s’était très bien terminé, le Waffle Kingdom avait été entièrement libéré pour la seconde fois des prises d’un horrible monstre, et celui-ci avait reçu une correction qui le dissuaderait de revenir avant un bout de temps… Pourtant, un détail leur avait échappé… Un détail si futile qu’aucun des deux n’en avaient souvenir, mais dans le subconscient de Luigi, ce détail même partiellement oublié, lui faisait mal et l’inquiétait… Cette chose n’était probablement pas un hasard…
« — Monsieur Mario ! Il s’est passé quelque chose ! »
La porte de la cabine venait de s’ouvrir assez rapidement, laissant découvrir le visage horrifié d’un Toad. Celui-ci paraissait assez jeune, et joli, de par un chapeau parsemé de pois jaunes, qui réfléchissaient le soleil couchant d’une manière tel qu’on aurait pu les confondre avec de l’or. Il poursuivit alors :
« — C’est mon père… Venez !
— Attends, lança Mario. Explique nous… »
Mais c’était trop tard, le Toad s’était déjà enfui dans le couloir, et les deux plombiers eurent tout juste le temps de se lancer un regard interrogateur, avant de courir derrière lui, évitant de le perdre de vue. Ils arrivèrent ainsi devant une cabine ordinaire, semblable aux autres, et y pénétrèrent d’un pas hésitant. Il y avait là deux personnes. D’une part, assis et tremblant, le jeune Toad de tout à l’heure, et au sol, un corps inanimé d’un Toad un peu plus âgé. Il n’était cependant pas mort, ses yeux étaient fermés, mais on pouvait très distinctement le voir respirer. Un détail attira alors leur attention : la fenêtre. Elle était brisée, comme si quelqu’un avait pénétré à l’intérieur en sautant au travers. Mais cela semblait impossible, puisque le train roulait très vite.
« — Il est entré par là, commença le Toad en montrant la fenêtre.
— Qui ça “il” ? Demanda Mario, interloqué.
— Le voleur… Il est arrivé à toute vitesse et a volé quelque chose sur mon père… Et il est parti… 'Puis mon père s’est écroulé sur le sol, comme vidé de sa volonté… Et il s’est endormi…
— Personne n’aurait pu rentrer dans ce train en marche voyons ! Commenta Luigi.
— Tu aurais une autre proposition à faire quant à ce trou ? Lui lança Mario. En tout cas, peux-tu regarder sur ton père la chose qui lui manque, quelle qu’elle soit… Ça pourrait aider. »
Le Toad approuva, et commença à chercher. Cela dura quelques minutes, et il s’exclama :
« — Le pendentif ! Le pendentif de mon père a disparu ! C’était un vieux bijou dont il n’a jamais voulu me dire la provenance, et qu’il portait depuis tout jeune… »
Il se releva alors pour faire face aux plombiers. Ces derniers ne savaient que dire, et gardèrent quelques temps de silence… Puis finalement, Mario commença :
« — Au moins, il n’est pas mort… Mais il devait avoir un lien assez fort avec ce pendentif, et je suppose que vous ne pouvez nous en dire plus… Une fois que nous serons arrivés, venez avec nous au château de la Princesse, nous verrons si il y a quelque chose que nous pourrions faire pour vous. »
♪ Prologue 03 ~ Night in the Train
Mario et Luigi avait regagné leur cabine, la nuit était désormais là, et la journée avait été mouvementée… Il faut dire que la rencontre avec ce Toad et ce mystérieux voleur, dès le retour d’une aventure éprouvante, ne faisait guère plaisir aux deux plombiers voulant simplement un peu de repos. Luigi cassa alors le silence qui régnait ici, en disant :
« — Je vais aller manger un peu dans le wagon restaurant, il faudrait que je me change les idées. J’essayerai de ne pas faire de bruits à mon retour, au cas où tu dormirais. A plus tard. »
Et sans attendre de réponse, le plombier vêtu de vert quitta la cabine pour se rendre à son souper. Il y arriva, s’installa, et commanda divers plats à base de champignons. L’attente ne fut pas très longue, et on lui servit un champi steak qui laissait échapper une délicieuse odeur. Cela ne fit pas changer l’air préoccupé de Luigi, qui ne l’entama même pas, continuant à penser… Cette chose qui le tracassait, il s’en rappelait enfin… Alors que leur quête au Waffle Kingdom venait de commencer, il s’avéra qu’un des habitants s’était retrouvé dans un état de sommeil étrange depuis qu’une bague très précieuse lui avait été volée. Cela avait été un événement sans importance, ni suite, mais Luigi s’en était retrouvé attristé et s’était promis de trouver une solution à cette malheureuse situation… Et voilà qu’un événement semblable se produisait, tout prêt d’eux. Ces deux là avaient-ils un rapport ? Il était encore trop tôt pour le dire.
Ainsi, Luigi était quelque peu perdu dans ses pensées, lorsque le train arriva à la gare du Royaume Champignon, tard dans la soirée. Les deux plombiers et le Toad le quittèrent alors, avec le père de ce dernier sur les bras.
Le champi steak froid et non-entamé du plombier vert se trouvait encore sur la table du wagon restaurant…
Un pouce vert ? Ou sont les pouces verts ??
Plus sérieusement, j'ai bien aimé ; je n'ai trouvé aucune faute d'orthographe, il n'y a pas trop de répétitions, assez bien expliqué et détaillé. Vraiment, c'est chouette.
Il y a juste deux petits soucis au niveau des paroles
fic a écrit : — Tu aurais une autre proposition à faire quant à ce trou ? Lui lança Mario.
Pas de majuscule à "Lui" (je ne sais pas avec quoi tu as faite la fic, mais si c'est avec Word, c'est pardonnable car il met la majuscule automatiquement).
fic a écrit : « — Il est entré par là, commença le Toad en montrant la fenêtre.
Vu que c'est la toute première phrase du dialogue, je crois qu'il faut seulement mettre des guillemets (car le tiret marque le changement d'interlocuteur, or, il n'y a pas de changement puisque c'est la première phrase).
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. J'attends le chapitre 1 avec impatience.
Tiens, ça me fait penser que j'avais entamé une fic exclusivement pour vous mais que je l'ai arrêté car n'y pensais plus ; attendez-vous donc à en avoir une bientôt !